En marge de Révélations, le Salon Hors les Murs se tiendra
à la Galerie Arcanes du 9 au 20 juin.
Une belle occasion de mettre à l’honneur la céramique et le textile à travers
le travail de trois femmes artistes contemporaines.
Jeanne Bonnefoy-Mercuriali
Jeanne Bonnefoy-Mercuriali est sculpteur céramiste, diplômée de l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art Olivier de Serres.
Elle travaille la terre et le plâtre en ayant recours aux techniques du colombin, du moule à pièces, de l’émaillage et de la patine. Ses créations, à la frontière entre l’art et l’artisanat, sont imprégnées par ses voyages de recherche. Tout d’abord auprès de potiers yéménites puis en Palestine, où elle restaure des pièces antiques de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem et travaille avec les potiers de la ville d’Hébron.
De son dernier voyage, au Sultanat d’Oman, Jeanne Bonnefoy-Mercuriali rapporte des terres qu’elle travaille au colombin puis engobe. Naissent ainsi des oeuvres remarquables par leurs couleurs chaudes et chatoyantes.
Brigitte Marionneau
À 23 ans, Brigitte Marionneau décide de se former à la céramique raku auprès de Camille Virot. Sept ans plus tard, elle rejoint le village de La Borne, creuset du grès contemporain en France et de notoriété internationale et installe son atelier.
Très attirée par l’histoire de La Borne, sa démarche s’est ancrée peu à peu dans ce territoire avec ses voisinages intellectuels et ses filiations artistiques. Elle s’inscrit aujourd’hui dans la lignée de ses aînés que furent les Lerat, Yves Mohy ou Joulia. Une démarche de sculpteur soucieux de mettre en valeur la matière sans artifice, dans la tension de volumes dont la simplicité traduit une quête de l’essentiel. En 2018, elle se met en mouvement après 30 années passées à La Borne pour s’installer sur la presqu’île de Guérande.
Annita Romano
Le monde d’Annita Romano est un enchantement de découpes de tissus, de fils brodés et libres, de couleurs vives, de perles, de rubans.
Elle fait surgir de ses assemblages colorés et composés, des mouvements intérieurs et des pulsations intimes. Elle joue avec les textures grossières, lisses, soyeuses et les couleurs – intenses ou passées – des tissus et pièces confectionnées de manière traditionnelle par les femmes brésiliennes, et multiplie les accumulations d’éléments de parures qui coulent sur ses toiles.
Celles-ci rappellent les origines métissées du Brésil, par là même riches mais aussi mâtinées de sang, la rue et ses traditions religieuses, son carnaval, la musique et la danse…
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